24 septembre 2019 2 24 /09 /septembre /2019 17:16

Depuis le temps que j'en rêvais... ça y est, c'est fait, mon (plus si petit) blog déménage !

Vous pouvez maintenant le retrouver ici : https://www.blogahistoires.fr

Je vous raconte tout dans le premier article de la nouvelle adresse... et j'en ai profité pour vous parler (enfin) d'un de mes albums jeunesse préféré, avec une petite surprise, que vous trouverez ici !

Au fil du temps, certains anciens articles migreront d'ici à là-bas... petit à petit. Et bien sûr, des nouveaux seront publiés. J'espère que cette nouvelle adresse vous plaira et pouvoir encore partager plein de choses avec vous dans mon nouveau petit chez moi !

Pour les abonnés à la newsletter, vous avez reçu un petit mail dans votre boîte (avec une autre surprise...). Pour ceux qui me suivent sur le Reader d'Overblog (merci !!!), le lien ne peut pas être fait automatiquement donc je vous invite à vous abonner là-bas pour continuer à avoir les infos des nouveaux articles.

... à très vite, j'espère, sur la nouvelle adresse du Blog à Histoires !

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24 août 2019 6 24 /08 /août /2019 14:59

Un petit plaisir (à peine coupable) des vacances, c'est d'aller à la librairie et se choisir un (ou deux) livre(s) de poche alors qu'on a déjà plein de choses à lire... et de les fourrer dans son sac, juste avant de partir, pour les trimbaler avec soi partout où on va, et s'évader instantanément où qu'on soit, comme si on démultipliait le voyage...

Cet été, je me suis donc fait plaisir et j'ai donc pris deux livres dont je n'avais absolument pas besoin, juste parce que c'étaient les vacances ! :)

Il paraît que Barbara Pym est l'écrivain la plus sous-estimée du XXème siècle. J'en avais déjà entendu parler, j'avais gardé son nom dans un coin de ma tête, et il a suffi de quelques lignes dans le catalogue d'été de 10-18 trouvé chez mon libraire pour me décider... et pour que Des femmes remarquables trouve sa place au fond de mon sac (à tricot) des vacances.

Je parlais de plaisir un peu coupable de choisir un livre... Mais surtout, quel plaisir de lecture ! Je crois qu'il y avait longtemps que je n'avais pas autant eu du mal à lâcher un livre. J'ai beau être mariée et avoir trois enfants, je me suis instantanément identifiée à Mildred, célibataire d'une trentaine d'années ("vieille fille rangée" comme le dit si justement l'éditrice) vers qui tout le monde se tourne en cas de problème, discrète et même un peu effacée, mais qui regarde son petit monde avec lucidité et même un regard plutôt caustique... Serviable mais pas dupe, ni d'elle-même ni des autres, qui mine de rien mène la vie qu'elle a choisie...

Ajoutez à cela l'Angleterre d'après guerre, les petits potins de la paroisse anglicane, les haricots en boîte et le thé qui coule à flot, et une petite touche d'humour qui relève le tout... Est-ce que j'ai besoin d'en dire plus ? Tout à fait un livre pour moi !

La seule question qui demeure, maintenant : si Des femmes remarquables est l'un des meilleurs crus de l'auteur, comme le dit l'éditeur, par lequel continuer ma découverte ? Si vous avez des idées, je prends ! :)

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18 août 2019 7 18 /08 /août /2019 17:22

Alors, comment vous parler de ce livre ? Je me souviens de la manière dont il avait été présenté au moment de sa sortie, ou du moins ce que j'en avais compris : un documentaire sur les trentenaires d'aujourd'hui. Si j'en étais restée là, je ne l'aurais sans doute jamais écouté... et ça aurait été vraiment dommage !

En même temps, je comprends le problème des personnes d'Audible chargées d'annoncer la sortie. Nos Trente Ans, c'est un peu un Objet Littéraire Non Identifié (O.L.N.I.) : pas un roman, pas un documentaire, ni complètement vrai, ni complètement inventé, en théorie sur les millenials mais en pratique... sur la vie ? le monde ? la société ? ...

C'est ce côté O.L.N.I. qui a piqué ma curiosité. En même temps, cela faisait longtemps que j'avais envie de tester la collection Audible Original, qui expérimente de nouveaux formats pour le livre audio - le premier titre était sur X-Files (pas de chance, je fais partie des rares personnes qui n'ont pas regardé X-Files), le second sur Alien (ben pareil, j'ai pas vu Alien non plus...). Les titres sortaient, je guettais pour en trouver un qui puisse me convenir et là... documentaire-fiction, on peut dire que j'étais intriguée... mais j'hésitais.

Et là, on m'a proposé un partenariat pour le découvrir. Je suis allée sur le site et après quelques secondes d'écoute de l'extrait (que vous pouvez trouver ici), j'étais séduite. C'est un signe qui ne trompe pas, en général : si je n'accroche pas à l'extrait, pas la peine de me plonger dans le titre mais sinon... c'est que je vais passer un super moment d'écoute ! J'ai donc dit oui... et je n'ai pas regretté !

Mais il faut quand même que je vous en parle un peu, du contenu de cet O.L.N.I... Déjà, ce n'est pas vraiment un documentaire : pas de chiffres, d'étude sociologique ou de statistiques. Et surtout, ce n'est pas que sur ou pour les trentenaires. Moi qui ai 10 ans de plus que l'auteur (je vous laisse chercher son âge si vous voulez connaître le mien), je me suis complètement reconnue dans les personnages, leurs interrogations, leurs doutes, leur manière de considérer la vie... Parce que ce sont ces personnages qui font tout. Interviewés par quelqu'un qui réalise une étude et dont on n'entendra la voix qu'à la fin, ils se confient, réfléchissent, leurs propos font écho les uns aux autres... Chaque épisode "traite" un thème sur lequel les personnages sont interrogés, mais c'est un peu un prétexte à les découvrir, à les voir se livrer de manière de plus en plus intime... Les histoires se croisent parfois, les événements de la vie s'invitent dans l'interview, les histoires se déroulent au fil des épisodes... C'est souvent drôle, émouvant, ça fait réfléchir...

En fait, ça m'a fait penser à une de ces pièces de théâtre un peu expérimentales où avec quelques éclairages et bruitages, les acteurs arrivent à vous entraîner ailleurs pour quelques heures, dont on a envie de parler en sortant du spectacle dans être capable de le résumer... Vous voyez ce que je veux dire ?

Ou alors, à ces conversations tard le soir, quand presque tout le monde est couché et qu'on ne reste qu'à quelques uns dans la nuit à refaire le monde...

Après l'écoute, j'étais frustrée : j'avais tellement envie d'en savoir plus sur le projet. Qu'est-ce qui était vrai ? Qu'est-ce qui était inventé ? J'ai adoré écouter l'interview d'Arthur Dreyfus au Salon du Livre, comme un making of... Et j'ai mieux compris, d'un coup. En fait, ce projet est une commande : on lui a demandé de faire un livre sur les trentenaires d'aujourd'hui, les "millenials", quelque chose sur sa génération. Seulement lui, comme moi, n'est pas si sûr qu'avoir trente ans aujourd'hui soit si différent qu'avoir trente ans avant. Et en s'interrogeant, il s'est dit que peut-être, ce qui caractérisait sa génération, c'était d'avoir vécu l'arrivée du numérique qui s'intégrait de plus en plus dans nos vies jusqu'à prendre la place qu'il a aujourd'hui, avec les smartphones toujours connectés, d'avoir connu le monde avant et d'avoir été en même temps assez jeunes pour se plonger dans ces nouveautés...

Là, j'ai mieux compris pourquoi je m'y reconnaissais tellement. Moi aussi, je me souviens du doux chant du modem et des images qui s'affichaient pixel par pixel... Et en même temps, les questions sur le sens de la vie, je suis bien d'accord qu'on se les pose tous, quelle que soit les époques...

Donc oui, ce n'est pas un livre sur une génération, juste un livre sur notre vie d'aujourd'hui... Un livre qui donne envie d'en parler ! Et un livre qui pour le coup, n'existe qu'en format audio... Mais en même temps, ce serait tellement dommage de passer à côté de la performance des comédiens qui l'interprètent !

En fait, je crois que j'aime bien les O.L.N.I. ;)

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26 juillet 2019 5 26 /07 /juillet /2019 16:57

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce livre ne parle ni de politique européenne (même s'il débute par une citation de Theresa May), ni de romance (même s'il y a quand même quelques personnages qui tombent amoureux). Et ce n'est pas vraiment non plus un roman ado (même s'il est écrit par Clémentine Beauvais, et qu'il était présenté à sa sortie comme un roman jeunesse).

Alors, c'est quoi, Brexit Romance ?

Un petit bijou ciselé. Un bonbon à la menthe (non, à la poire). Une confiserie franco-britannique, jamais doucereuse, plutôt délicieusement piquante... Une histoire où on peut croiser un lord anglais, une jeune cantatrice française, une anglaise douée (ou pas) pour assortir les couples, un café rempli de chatons, des gens qui instagrament, des gens qui jouent au croquet, un professeur de chant qui lit L'humanité, un camion à glace et des petits lapins...

En fait, c'est simple : il est sorti en septembre dernier et ça fait déjà deux fois que je le lis. Et deux fois que je ris toute seule en le lisant (pas commode quand vous voulez voler un moment dans la journée pour bouquiner discrètement).

Rien n'est vraiment sérieux dans Brexit Romance. On sent que Clémentine Beauvais a dû bien s'amuser à l'écrire, et on s'amuse autant qu'elle de ces rebondissements rocambolesques, de ses personnages hauts en couleur et de leurs folles aventures...

Le point de départ de l'histoire, c'est donc le Brexit, ou plutôt la start-up audacieuse et clandestine d'une jeune anglaise un peu trop enthousiaste, qui se propose d'organiser des mariages blancs entre européens qui souhaitent s'installer en Angleterre et britanniques qui veulent un passeport européen (vous suivez toujours ?). Tomber amoureux n'est pas nécessaire, et même, ce n'est pas du tout recommandé. Mais bon, les sentiments, ce n'est pas un problème, n'est-ce pas ? Sauf que...

Sauf que... non, je vous raconte pas, ce serait trop dommage que vous ne vous amusiez pas autant que moi à découvrir la suite. :P

Ça parle de la France et de l'Angleterre - et l'auteur qui y vit depuis plusieurs années sait de quoi elle parle quand elle s'amuse gentiment des excentricités des uns ou des autres. C'est écrit dans un français délicieux, où un tabouret peut croustiller sous le poids de celle qui s'y assied. Ça joue des quiproquos entre les deux langues, des expressions anglaises et des fautes de français des anglophones plus vraies que nature. C'est plein de clins d'œils à l'un ou l'autre pays... Et puis... c'est vraiment très drôle. :P

En fait, c'est juste le livre que j'aurais envie d'emmener en vacances ! Bon, comme je viens juste de le relire, peut-être pas cette fois, mais vous, par contre, si vous ne l'avez pas lu...

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22 mai 2019 3 22 /05 /mai /2019 16:01

Question essentielle et existentielle : est-il trop tard en mai pour montrer un gros pull au tricot ? Déjà, l'an dernier, quand je venais de le tricoter et que ma miss l'étrennait (en avril, pendant les vacances de Pâques), je me posais la question. J'ai décidé d'attendre que ce soit l'automne... Sauf que l'automne est venu, le froid aussi mais pas l'article (tourbillon de la vie oblige). Là, mai 2019 et la question se pose à nouveau maintenant que j'ai pu un peu trier les photos de l'époque...

Alors bien sûr, on est presque fin mai... mais ça fait des semaines qu'on a un temps glacial et que ma miss le porte tous les jours, son pull, donc la réponse est apparue comme une évidence : c'est TOUJOURS la bonne saison pour un gros pull au point mousse !

Ce pull, c'est le contemporain du gros pull tendance que je vous ai montré l'an dernier, son petit frère en quelque sorte. Deux miss, deux pulls : chacune a choisi sa couleur et son modèle, toutes les deux en fil Petite Wool de We are knitters (je ne me résout pas à appeler "laine fine" une laine qui se tricote en 8 alors je vais garder son nom anglais !). Et chacune avec un cahier des charges très précis, en véritable créatrice.

Pour ma miss n°2, c'était un pull un oversize, avec les manches un peu longues où on peut cacher les mains, une forme simple et un coloris... entre le chamalow et la barbapapa (je ne veux même pas savoir ce que suggère ce genre d'associations d'idées...).

Ce pull, c'est aussi mon premier modèle "à partir de zéro". Sans patron, quoi. C'est une petite source de fierté, malgré tout (même si j'ose pas trop frimer parce qu'il est ultra simple, on est bien d'accord...). J'ai été bien aidée par le patron du Simple Knit Sweater (modèle gratuit en anglais ici) pour la construction, notamment pour la technique de montage des manches que je trouve plus propre que ce que je fais d'habitude. J'ai pris un de mes pulls pour vérifier les dimensions... et j'ai pris tout plein de notes pour vous faire un tuto (pas sûre de m'y retrouver en les lisant maintenant, mais je peux essayer). Un essai sans trop prendre de risque, donc. J'ai tout de même dû détricoter et retricoter les manches pour cause de pas assez de laine...

Et... ta-daaaam !

Un modèle très simple, donc, tout douillet - bien dans la veine de ce qui se fait en ce moment côté mode et tendances, chez We are Knitters notamment. Enfin, c'est ce que je me disais pour moi-même jusqu'à ce que sorte la nouvelle collaboration WAK x Krysten Ritter...

Là, franchement, je n'en revenais pas... pour être dans la tendance, j'étais dans la tendance... y compris sur la couleur ! (leur modèle a une encolure bateau, les poignets sont un peu différents... mais vous avouerez que c'est frappant, non ?).

Voilà qui va conforter la légende familiale selon laquelle je suis une lanceuse de tendances (je vous raconterai peut-être un jour... mais ça fait bien rire ceux qui me connaissent en vrai :P ).

Alors, je n'ai pas des photos aussi belles et lumineuses parce qu'il y a un an, il faisait (déjà) un temps pourri mais pour en refaire... il faudrait rattraper ma miss dedans !

Ma petite star a bien grandi depuis un an mais son pull oversize va lui aller longtemps. On peut dire que c'est une taille unique, puisqu'il me va aussi à moi (avec des manches trois quart et une aisance raisonnable ;) ).

Bref : le style, c'est bon. La composition du look, c'est bon aussi. L'attitude, royale (comme d'habitude). Il manque plus que le soleil... Allez, ça va finir par venir !

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22 février 2019 5 22 /02 /février /2019 09:43

Voilà, ça y est... J'ai fini Le Seigneur des Anneaux. Ça fait quelque chose, quand même, après toutes ces heures en Terre du Milieu, de clore le dernier livre...

Un peu plus de 19h pour ce tome pourtant, mais c'est passé tellement vite...

Le Retour du Roi, c'est le tome des conclusions. Le fil de chaque intrigue trouve son dénouement et on suit les personnages jusqu'à la fin de leur quête commencée dans La fraternité de l'anneau. Et même au delà, en fait. Tolkien prend le temps de nous faire découvrir ce que chacun est devenu, comment ce voyage l'aura changé et quelle vie il va mener ensuite. C'est aussi la fin d'un monde, pressentie dès le premier tome, celui des elfes, de la magie, du merveilleux, et le début d'une nouvelle ère, celle des hommes. Une vraie conclusion donc.

C'était la troisième fois que je suivais cette histoire : j'ai d'abord vu les films, à leur sortie, lu les livres (dans leur ancienne traduction) et là, donc, replongé dans la version audio. Sans mentir, c'est vraiment ma version préférée ! Bizarrement plus cinématographique que les films : j'avais la tête pleine d'images, de paysages à l'écoute, beaucoup plus qu'à la lecture de la version papier, et ces images sont restées imprégnées en moi, bien plus qu'après avoir vu les films.

Le plaisir de l'écoute s'explique sans doute beaucoup par la nouvelle traduction : plus agréable, plus fluide, avec de beaux textes de poésie. Mais il est certainement dû en grande partie aux pouvoirs magiques de Thierry Janssen, qui sait faire vivre un orque, une courageuse dame du pays des chevaux, un elfe amoureux des arbres, un nain bougon prêt à sortir sa hache pour l'honneur d'une dame, un magicien très sage, ou toute une troupe de hobbits. Sam, Pippin, Merry, Frodo... chacun d'entre eux avait sa personnalité et était terriblement attachant. C'est aussi l'avantage du livre par rapport au film : chaque personnage peut être développé pour vraiment exister, et Le Seigneur des Anneaux est vraiment un livre aux multiples personnages... Bref, ç'aurait été dommage de m'en tenir aux films, et la version audio était sans doute ce qu'il me fallait pour vraiment apprécier le livre !

A la fin du livre audio, il y avait un (pas si) petit bonus : comme un nouveau livre dans le livre, il se poursuit en effet par une partie des annexes. Là, j'avoue, j'ai eu un peu peur. Parce que j'avais tenté de les lire, les annexes, mais j'avais vite renoncé. Alors, voyant qu'il restait encore quelques heures d'écoute, je me suis exclamé "il n'ont quand même pas enregistré les annexes ?!" Ben si. Enfin, ils sont comme moi, eux aussi les trouvent arides parce qu'ils expliquent qu'en raison de leur longueur, tout ne sera pas enregistré, juste l'annexe 2 et la 4 (de mémoire, j'espère que je ne confonds pas les numéros).

J'ai hésité... et j'avoue que si je n'avais pas voulu chroniquer ce titre en entier, j'aurais peut-être arrêté mon écoute à la fin de l'histoire. Mais bon, il faut être sérieux pour ses lecteurs, alors je suis allée au bout !

Et j'ai bien fait. Parce que même si au tout début, on a un peu de mal à s'y retrouver dans l'histoire des débuts de la Terre du Milieu, ensuite, on ne cesse d'y rencontrer l'un ou l'autre des personnages et que chacun de ses petits bouts de récit vient enrichir l'histoire. Comment Saroumane s'est installé à Orthanc. Pourquoi Aragorn est l'héritier de la couronne des rois. Comment Aragorn a rencontré Arwen et comment ils sont tombés amoureux. Ce qui leur arrive ensuite, des années après la fin de l'histoire de l'anneau. Et aussi ce qui arrive à Gimli, Legolas...

Tolkien ajoute même une explication très scientifique sur la manière dont chacune des langues (elfe, nain, langue commune...) a été traduite, qui m'a beaucoup amusée - ah, les explications sur "il y a plusieurs manières de s'adresser à son interlocuteur en langue commune, l'une plus respectueuse, l'autre plus familière"... Ben oui, le vouvoiement ! Mais forcément, pour lui qui écrivait en anglais, créer un vouvoiement ne devait pas être si simple. ;)

En conclusion... mes aventures en Terre du Milieu vont tellement, tellement me manquer... C'est en refermant le livre qu'on se rend compte à quel point le monde créé par Tolkien est riche et fascinant. Je comprends enfin les fans qui continuent avec Le Silmarion et tous les livres issus des abondantes notes de Tolkien (toujours en cours de tri et de publication, d'après ce que j'ai compris). Bien sûr, il y a Bilbo le hobbit, qui existe aussi en version audio... mais le narrateur n'est pas Thierry Janssen, alors ça ne sera pas tout à fait la même chose.

La seule solution... ce sera de les réécouter ! Enfin, après mon petit bonhomme qui s'est lancé dans le tome 1, pour se remettre de la grippe (lui qui réclame de voir les films mais qui est encore trop jeune pour ça, il peut enfin découvrir l'histoire dont ses camarades de classe lui parlent). Tolkien doit avoir un effet contres les virus parce qu'après quelques heures d'écoute, il est sur pieds !

J'ai écouté ce titre dans le cadre de mon partenariat avec Audible. Comme d'habitude, je le chronique comme si je l'avais acheté moi-même, c'est la règle du jeu. Mais là, avouons tout, c'est un super gros coup de cœur ! ;)

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23 janvier 2019 3 23 /01 /janvier /2019 09:12

Quelques (tout petits) flocons qui tombent ce matin... sans doute, c'est le moment idéal pour vous parler de L'hiver ensorcelé de Moomin.

Moomin ? Vous savez, ce petit personnage tout blanc, tout rond, avec son long museau, dont la silhouette joliment croquée en noir et blanc vous rend instantanément fan... En tout cas, moi. Sans rien connaître à l'histoire, j'ai tout de suite aimé ces dessins croisés d'abord au hasard d'internet. Il faut dire qu'ils se déclinent sur toutes sortes de supports : mugs, assiettes... et même... modèles de tricot !!! Je viens de le découvrir, là maintenant tout de suite, en préparant cet article et mon petit cœur de tricoteuse a fondu comme un chamalow...

Mais ne nous dispersons pas, revenons à L'hiver ensorcelé...

Donc juste, pour planter le cadre, je savais que Moomin était un personnage culte en Finlande et dans les pays scandinaves. Autant dire que j'étais à l'affut pour en savoir plus - pour autant, j'ai été un peu surprise en découvrant L'hiver ensorcelé : ce n'était pas un album jeunesse mais un roman (?). Après quelques pages, j'étais sûre d'une chose : cette lecture, j'avais envie de la partager. Et c'est comme ça que Moomin le troll a accompagné nos vacances de Noël, à mon (plus si petit) bonhomme de 8 ans et à moi...

C'est un titre assez surprenant en littérature jeunesse. À la fois très simple et très profond, surprenant, pas du tout formaté en tout cas...

Ce qui m'a tout de suite plu, en plus des dessins dont j'étais déjà tombée amoureuse, c'est l'écriture. Une écriture qui ne va pas à la facilité, tout en restant complètement abordable, merveilleusement traduite en tout cas, qui donne envie de le lire à voix haute et de profiter de chaque phrase... Un exemple ? J'ouvre le livre au hasard... "Dans sa robe de tulle, le lustre de cristal cliquetait doucement". Une petite phrase qui fait déjà entendre le silence un peu inquiétant de la maison endormie, où les objets comme les habitants attendent le printemps pour pouvoir se réveiller...

Oui, parce que Moomin et sa famille, comme tous les trolls de leur espèce, dorment tout l'hiver. Ils ne connaissent rien du froid, de la neige qui recouvre tout, du soleil qui oublie de se lever (on est tout au nord de l'Europe, là où la nuit d'hiver dure toute la journée et où on voit des aurores boréales...). Mais cet hiver-là, quelque chose se produit qui ne s'était encore jamais produit : "Moomin se réveilla et il ne put se rendormir".

Petit à petit, Moomin va découvrir et apprivoiser ce monde tellement différent de celui qu'il connaît, où le pavillon de bain de Papa n'est plus le pavillon de bain de Papa, où les arbres ont l'air morts (leurs feuilles vont-elles revenir ?), où les choses les plus mystérieuses sortent de leurs cachettes... Un monde où il y a plus de questions que de réponses.

"- Parle-moi de la neige, dit Moomin en s'asseyant dans le transat délavé de Papa Moomin. Je ne la comprends pas.

- Moi non plus, dit Tou-tiki. On croit qu'elle est froide et puis, on fait un igloo avec elle nous réchauffe. On croit qu'elle est blanche, et puis quelquefois elle devient rose, ou bleue. Elle peut être toute douce, ou alors plus dure que la pierre. Rien n'est sûr."

Proposer ce genre de texte à des enfants, je trouve ça merveilleux. Quelque chose qui n'est pas simpliste, et en même temps tellement à hauteur de leurs réflexions et de leurs pensées d'enfant. C'est les prendre pour ce qu'ils sont : de petits êtres follement curieux et intelligents.

Leur proposer une histoire dont on ne fait jamais le tour, inattendue, souvent drôle (mon petit gars et moi, on est fan de la petite Mu, elle est vraiment "unique" ! et l'écureuil à la belle queue... ah, l'écureuil... mais non, je dirai rien ! :P). Ne pas avoir peur d'employer des mots comme stéarite ; une note en bas de page nous a appris que c'était la matière dont sont faites les bougies blanches... (et là, je vois que le correcteur orthographique ne connaît pas stéarite, il faut qu'il lise Moomin !).

Mon petit bonhomme est aussi fan que moi. Et nous avons passé ensemble de merveilleux moments d'histoire du soir...

Maintenant, il faut que je me mette en quête des autres tomes (à la lecture de celui-ci, on comprend qu'il s'est passé beaucoup de choses avant celui-ci, mais ça n'empêche jamais de suivre). Et puis, peut-être, un petit modèle de tricot... ah non, zut, ils sont pas encore traduits du finlandais !

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PS : ben finalement, mes quelques petits flocons ont trouvé des copains...

On va peut-être rester à la maison cet après-midi (avec option boule de neiges dans le jardin !).

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25 décembre 2018 2 25 /12 /décembre /2018 12:13

Petit cadeau en ce jour de Noël...

Un peu de musique pour faire durer la magie !

(sur ce merveilleux site, des artistes mettent leur musique à disposition gratuitement...)

(je vous ai concocté une petite sélection de Noël et vous en avez une autre ici)

Un très Joyeux Noël à tous !!!

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21 décembre 2018 5 21 /12 /décembre /2018 18:33

En quête du cadeau idéal pour une fille de 8, 10, 13 ans ? Ou un garçon, en fait ? Ce livre, que nous avons emprunté à la bibliothèque, est une pépite. Dévoré par ma miss de 13 ans, puis par celle de 11 ans et lu comme histoire du soir à leur petit frère de 8 ans, qui le réclamait à corps et à cris (et peu importe qu'il ait été pensé à destination des filles et que les personnages de ces histoires soient toutes de la gent féminine !).

Et pourtant, j'avoue, j'avais un a priori. Je me méfie toujours un peu des livres à message, des livres "trop" engagés - parfois, le message se fait un peu au détriment de l'histoire, et le plaisir de la lecture, c'est tellement important...

J'avais entendu parler du tome 1, sorti il y a un petit moment déjà. À l'époque, j'avais retenu le titre et l'idée : que les petites (ou grandes) filles aient des exemples, connaissent les histoires inspirantes de femmes qui ne se sont pas laissées arrêter par ce qu'on leur disait qu'elles étaient capables de faire ou pas. Et je sais bien qu'on en a besoin, de casser ces stéréotypes, moi à qui un collègue, du temps où je faisais du développement de logiciels, me disait très sérieusement : "tu sais, les filles, normalement, elles ne font pas d'informatique et quand elles en font, elles ne font pas de développement" avant d'ajouter "mais toi, c'est pas pareil" (?). Moi qui ai entendu aussi une camarade de classe m'expliquer "qu'elle n'avait pas voulu choisir d'étudier les maths, parce que ce n'était pas trop pour les filles" ou une autre, qui étudiait les maths avec moi, me déclarer : "on est quand même moins féminines que les filles qui sont en école de commerce" (!). Eh oui...

Bref, j'étais à fond pour l'idée mais assez sceptique sur le résultat de cette brillante idée. Et puis, au moment d'acheter les livres pour la bibliothèque, j'ai proposé de le prendre, sachant qu'il intéresserait beaucoup de nos lecteurs/lectrices. En prenant le tome 2, parce que vu le succès du tome 1, "tout le monde l'aurait déjà". Et j'ai eu envie de tester...

Et là : coup de cœur. D'abord, les histoires sont très bien écrites. En une page, sans clichés ou tics d'écriture, de manière hyper claire pour les enfants (et expliquer la génétique ou l'occupation nazie en deux phrases à la fois hyper simples et hyper justes, j'admire), c'est à chaque fois un personnage qui est présenté, contemporain ou de l'antiquité, à la vie inspirante pour tous. Avec une belle illustration et une citation en regard. Et je me demande qui est dans le tome 1 parce qu'elles y sont toutes, dans le tome 2, celles que j'aurais aimé y mettre : Agatha Christie, J.K.Rowling, Beatrix Potter, Audrey Hepburn, et tellement d'autres que j'ai découvertes...

À ma grande surprise, mon petit loulou est devenu archi-fan. Bon, on avait commencé par l'histoire d'une femme pirate (en page d'histoire du soir, la page fait juste la bonne longueur pour ajuster au temps disponible avec une, deux ou trois histoires), mais quand même. Il a fallu TOUTES les lire (d'où un certain retard pour rendre le livre à la bibliothèque, pardon, pardon...). Il a raconté les histoires ensuite, recopié les citations qu'il a préférées.

Ma miss de 11 ans l'a lu, elle aussi. C'est là que je me suis rendue compte qu'au tournant de l'adolescence, ce genre d'histoires est essentiel. Je me souviens bien comment j'étais à cet âge, et je vois comment sont mes miss. Quand on se cherche, qu'on s'interroge sur son avenir, découvrir des témoignages inspirant fait réfléchir, évoluer... grandir, tout simplement. On en a peu parlé, avec ma miss. Mais elle qui dévore Le journal d'Anne Frank et a adoré Le cri de la mouette et Le journal d'un vampire en pyjama, je sais que ça lui a parlé. Et à sa grande sœur aussi.

En fait, la seule de la famille qui n'a pas tout lu, c'est moi - l'histoire du soir est un moment privilégié avec le papa, de retour de sa journée de travail... Mais là, il faut que je me rende à l'évidence : il va falloir le rendre à la bibliothèque ! En mettant un gros cœur rouge sur la couverture, peut-être, pour le faire découvrir ? Une guirlande lumineuse autour ? Ou juste un petit mot rédigé à la main ? En tout cas, je vais le conseiller, c'est sûr !

Note : il existe un titre équivalent, à destination des garçons, chez un autre éditeur et par d'autres auteurs... à mon grand regret, je l'ai trouvé nettement moins bien, que ça soit l'écriture ou la mise en page... je m'y repencherai peut-être plus tard... si c'est le cas, et s'il est bien, je vous dirai !

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19 décembre 2018 3 19 /12 /décembre /2018 19:27

C'est toujours un bonheur de tester les patrons de Marie Dardennes - vraiment. Et celui-ci peut-être encore plus que les autres...

Là, au milieu de mes journées très très (trop) chargées et du stress qui va avec, je pensais de temps en temps à mon petit lapin à crocheter et, je ne sais pas pourquoi, tout de suite, je me sentais mieux. "C'est la folie aujourd'hui mais ce soir, je me pose et je crochète mon petit lapin !".

Il faut dire qu'on l'attendait avec impatience, ce modèle, enfin surtout ma miss de 11 ans qui l'avait repéré sur Instagram dès sa première version et me demandait régulièrement "ta copine, quand est-ce qu'elle écrit son modèle de lapin boîte à musique ?"

Parce que oui, c'est un lapin boîte à musique !

Vous l'aurez peut-être reconnu ? C'est Marin, le premier modèle de Marie, que j'avais fait une fois pour ma miss en rose, une fois pour sa grande sœur en vert et encore une autre fois pour son petit frère en moutarde (mon petit bonhomme était déjà à la pointe des coloris tendance ! :P).

Faire un doudou avec une boîte à musique à l'intérieur, c'est vraiment quelque chose que j'aurais hésité à faire dans quoi je n'aurais pas osé me lancer... Mais là, guidée pas à pas, je n'ai rencontré aucune difficulté... et il faut bien avouer que c'est bluffant pour les copines de ma miss qui découvrent que c'est sa maman qui a fait ce doudou (!?).

Pour l'intérieur des oreilles, j'ai utilisé les chutes de liberty de la robe/tunique/top cousue pour ma miss en 2011 et qui lui va toujours (le fameux modèle Milano de C'est dimanche, je ne comprends pas qu'il n'ait pas plus de succès, c'est magique, ce truc !).

Depuis, elle a bien grandi, ma petite danseuse...

Tissu cousu à petits points, une étape minutieuse et pourtant aussi agréable que le reste...

Avec l'échantillon que donne Marie dans le modèle, j'ai pu tester une laine de mon stock. Mon petit lapin boîte à musique est donc crocheté en laine islandais (Lett-lopi de Istex), ce qui lui donne un aspect un peu duveteux et un gris bien lumineux...

La vraie couleur, vous pourrez la voir un peu plus bas. ;)

Au moment de prendre les photos, c'est ma grande miss qui a pris l'appareil. Je suis toujours aussi fan de ses idées et de ses compositions...

J'en ai fait quelques autres en son absence pour vous montrer la vraie couleur...

Jamais seul, ce petit lapin !

Un mot sur le choix du fil : je pense que ce fil islandais est un peu trop élastique, d'où un lapin pas spécialement petit - mais il me nous plait vraiment beaucoup comme ça !

Maintenant, comme dit mon papa, il va falloir que je mette la musique sur le blog parce que juste en photo, ça va être dur de se rendre compte !

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