Voilà longtemps que j'avais entendu parler de L'assassin royal, un des classiques de la fantasy, forcément cité dans le MOOC que j'ai suivi sur le sujet. Longtemps aussi que le tome 1 m'attendait dans un coin ; j'avais lu les premières pages, pas accroché et je l'avais laissé de côté. Prise de curiosité, j'ai décidé de retenter... bien m'en a pris, j'ai adoré cette lecture !
Ici, on est dans un univers de fantasy médiévale, mais sans magicien, dragon ou hobbits. Un monde somme toute assez réaliste, celui des Six Duchés, gouvernés par un roi et un roi régent. Le surnaturel y est présent, mais sous la forme des pouvoirs que l'esprit de l'homme peut développer pour pénétrer dans les pensées des autres ou des animaux... L'histoire tourne plutôt autour des intrigues, jeux de pouvoirs ou alliances qui animent ce royaume, menacé par les redoutables Pirates Rouges et dans son unité même, jeux politiques dans lesquels le narrateur a malgré lui un rôle essentiel...
On suit ainsi Fitz, fils illégitime du roi servant Chevallerie. Chevallerie abandonne le trône quand le scandale de la naissance de Fitz est révélé, le laissant élever par Burrich, maître des chiens et des chevaux de Castelcerf. Nous découvrons l'univers du livre en même temps que lui, petit garçon de 6 ans au début du tome qui évolue et est formé au fil de l'histoire. Il est destiné à un étrange métier, celui d'assassin royal, agissant secrètement au nom du roi pour des assassinats politiques.
L'univers est riche, l'intrigue bien menée, et surtout (détail qui peut avoir son importance quand on ne veut pas s'engager dans les 13 tomes de la série), elle a "une fin qui finit" (selon l'expression familiale consacrée). On peut bien sûr continuer sa lecture au travers des tomes suivants mais aussi s'arrêter ou faire une pause après le premier, sans pour autant être frustré. Pour ma part, je pense que je tenterai les autres tomes... mais plus tard, il y a tellement d'autres histoires qui m'attendent !