Des livres, du tricot, de la couture et encore des livres... Bienvenue chez moi !
Saga, le terme est approprié puisque c'est un genre majeur de la littérature islandaise... et saga, parce que je ne me doutais pas vraiment de l'aventure dans laquelle je me lançais en choisissant ce modèle !
Enhardie par mes tricots de layette en jaquard islandais, j'ai en effet décidé de tricoter le pull à capuche avec des roses du même livre, pour ma miss Choupinette. Du 4-6 ans, en point mousse, aiguille 3,5 et en jaquard... euh, j'aurais pu me douter, quand même !
Autant dire que je n'en suis pas encore à la capuche... mais disons que je vise à présent de le finir pour la rentrée prochaine (pourvu qu'elle rentre dedans, il a intérêt à tailler plus près du 6 ans que du 4 !) voire pour le petit frère (qui n'a que 10 mois, quand même) donc on va dire que ça va aller, hein?
En attendant, je m'essaie à différentes méthodes pour "dompter les fils", pour reprendre les termes du blog d'Hélène Magnusson.
Méthode numéro 1 : les petits pelotons. Après tout, ça avait marché pour l'ensemble de bébé... Ca, ça va pas, ils se défont et les fils s'emmêlent, une horreur à démêler.
Méthode numéro 2 : les petits pelotons, retenus par des pinces à linge pour pas qu'ils se défassent. Ce qui donne, en images...
Là, euh... pas concluant non plus. Les pinces à linge constituent un apport indéniable : elles peuvent se mettre dans les noeuds avec les fils. Bonus : en pinçant trop mon fil, j'ai failli le couper (juste au niveau d'une maille, quelles sueurs froides que tout se détricote !) et en plus, je peux me muscler les bras parce que mon tricot est très lourd.
Ben oui, parce qu'il n'y en a pas que quatre ou cinq, de pinces à linge...
Une fois les fils coupés et rentrés, il faut avouer que c'est joli, quand même... Alors, je vais m'accrocher (un peu comme une pince à linge dans un fouilli de fils...).
D'ailleurs, vous remarquerez l'idée vraiment idiote : mêler jaquard intarsia et jaquard à fil tiré pour éviter de faire les pelotons de bleu... c'est-à-dire faire courir un fil bleu allers et retours au milieu de tout ce fattras de fils (un pour chaque zone de couleur...). Et aussi, autre idée remarquable mais vite abandonnée : le faire avec des aiguilles circulaires : comme ça, le câble de l'aiguille peut faire des noeuds avec le reste, c'est top, non?
Méthode 3 : les pelotes à dévidage central dans une boîte de céréales à rallonge (méthode subventionnée par Chocapic). J'ai dû oublier de faire des photos... Il y a un mieux, mais j'ai tellement de pelotes qu'elles ont du mal à tenir dans la boîte, ce qui leur permet de "sauter" quand je change de couleur... Et cette méthode n'est bizarrement pas très appréciée par mon voisin de canapé (et chéri unique et préféré), à croire qu'elle prend trop de place...
Méthode 4 : les pelotes à dévidage central tout en fouilli dans la boîte de céréale ou en dehors, en priant pour que les pelotes tiennent bon et que les noeuds ne soient pas trop importants pour permettre d'atteindre le moment où on peut couper le fil et le rentrer sans devoir tout démêler... Verdict bientôt !
... tricot-saga et tricot-suspens, en plus, qui a dit que le tricot était ennuyeux?
Je précise que je ne sais pas combien d'épisodes fera cette saga... juste que j'en suis à la deuxième rangée de roses du devant, il me reste donc plus de la moitié du devant, tout le dos, les manches, le montage, la capuche... euh... il vaut mieux ne pas trop y penser !