Des livres, du tricot, de la couture et encore des livres... Bienvenue chez moi !
Je l'avais évoqué, voici le doudou de ma grande, celui qu'elle m'avait demandé de lui crocheter en son absence. Bon, pour être tout à fait honnête, cela fait un an qu'elle me le réclame... disons que son départ en camp scout pour deux semaines a été un bon déclencheur (!).
Côté coloris, c'est elle qui a tout choisi, en piochant dans mes restes de fil (Natura DMC en l'occurrence), urgence oblige. Elle voulait un dégradé de bleu... et voici ce que ça donne.
Vous avez compris ce que l'a faite craquer ? Mais si, en regardant bien...
Ce mini-doudou est tout simplement irrésistible... Je ne sais pas si les hippocampes portent pour de vrai leur progéniture dans une poche ventrale mais ce qui est sûr, c'est que le bébé hippocampe est le plus sûr moyen de faire craquer une miss de 12 ans.
Côté réalisation, les explications sont claires (à part une coquille dans la version française... heureusement que l'achat du patron donne accès aux versions dans toutes les langues, un petit coup d'œil à la version anglaise m'a éclairée tout de suite) mais il faut avouer que cela prend un peu de temps. C'est comme ça que le doudou a été terminé de justesse, juste avant notre départ en vacances.
Il est un peu plus difficile que les autres doudous Lalylala que j'ai pu réaliser. La crête notamment m'a donné pas mal de fil à retordre (j'ai dû la recommencer... euh... 20 fois ? en tout cas, ça m'a bien occupée trois jours !). Une fois que j'ai eu (enfin) compris comment faire, les autres nageoires se sont bien passées (ouf).
Petit conseil pour l'assemblage : cela peut être utile de vérifier, en fixant la poche avec des épingles, que le bébé y rentre sans problème. J'ai laissé un peu d'espace, il peut s'y glisser confortablement.
Pour les yeux, le modèle prévoit d'utiliser des yeux de sécurité un peu plus petits. Il ne me restait que 3 yeux de sécurité (un des yeux s'était cassé en le fixant) donc deux pour la maman et pour le bébé... j'ai improvisé en brodant quelque chose. Mes essais pour broder des petits ronds n'ont pas été très concluants, je lui ai donc fait des "yeux qui sourient".
Ce petit doudou nous a accompagnés pendant toutes les vacances. Il a donc dormi en chalet dans les Pyrénées, sous la tente près des châteaux de la Loire, sous la tente puis dans la famille en Normandie, à l'hôtel près de l'Opéra (les hippocampes ne se refusent rien) puis à nouveau en famille... et il a fait quelque chose comme 2600 km en voiture. On est un grand voyageur quand on est un hippocampe...
Si je veux être un peu critique, l'utilisation de demi-brides et de brides pour créer l'arrondi de la queue fait qu'on voit quand même pas mal le rembourrage, surtout avec un fil aussi foncé que celui que nous avions choisi avec ma miss. Je pense que c'est assez inévitable... mais en le voyant tous les jours, on s'y fait et ça ne choque pas plus que ça. D'ailleurs, il a un joli point texturé sur le ventre, le genre de petits détails qui ne sautent pas aux yeux mais qui lui donnent tout son chic, j'adore !
En fait, quand je le regarde, c'est surtout à un criminel retors qu'il me fait penser... mais ça, c'est parce que je l'ai crocheté en écoutant un livre audio, c'est pas sa faute - promis, au risque de spoiler, le coupable de L'été tous les chats s'ennuient n'est pas un hippocampe (!). Et ça s'améliore avec le temps (ouf), parce qu'en vrai, ce petit hippocampe et son bébé sont quand même "trop mignons" comme dirait ma miss !
Je vous ai tout dit ? Ah non, j'oubliais : le patron est ici. Si vous le crochetez, vous me raconterez comment ça s'est passé pour les nageoires ? Que je me sente moins seule (ou plus seule, au contraire) ?